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    L'eau devient plus acide, les coraux ont donc moins de forces et ne se développent plus suffisamment ce qui provoque leur disparition. La mort des coraux conduirait inévitablement à l'extinction des espèces qui s’abritent dans les récifs  puisqu’ils leurs servent d’aliment. Les coraux ont donc une place importante dans la chaîne alimentaire et leur disparition entraînerait le déséquilibre de celle-ci.


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    La Grande Barrière fut découverte par le capitaine britannique James Cook lorsque son bateau s’échoua sur le récif en 1770. Les scientifiques évaluent la création de la grande barrière à la dernière période glacière, il y a près de 18.000 ans. Elle est le plus grand récif corallien du monde, il est considéré comme la plus grande structure vivante sur Terre.

     C’est un endroit magnifique, avec des eaux transparentes et des fonds marins multicolores<o:p></o:p> (parfois jusqu'à 60 m de profondeur) grâce aux coraux et poissons variés. Elle est un refuge parfait pour de nombreuses espèces animales et végétales qui y trouvent nourriture et habitat. Il est constitués de nombreuses colonies de coraux et accueille la faune maritime la plus variée au monde, on y compte plus de 400 espèces de coraux de tailles, de formes et couleurs différentes, englobant environ 300 îles ainsi que 1 500 espèces de poissons (par exemple les raies mantas), 4000 espèces de mollusques (comme les pieuvres). Mais aussi des éponges, des anémones, des  napoléons, des bénitiers géants, des baleines, des dugongs , plus de 30 espèces de dauphins, 6 des 7 espèces de tortues connues au monde.  La grande barrière abrite également des espèces en voie d’extinction, comme le dugong, la tortue caouanne et la grande tortue verte.

     


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        La disparition de la Grande Barrière de corail toucherait plusieurs domaines.

    Premièrement au plan économique, puisque cet immense récif est une attraction majeure en matière de tourisme.

     

    Deuxièmement, son extinction conduirait à la perte d’une multitude de connaissances pour la science de la vie. En effet pour le monde scientifique, les coraux restent encore une terre qui leur est inconnue. Aujourd’hui encore on découvre de nouvelles espèces dans les profondeurs du récif.

     

    Troisièmement, la destruction des coraux inclut automatiquement la suppression d’un rempart naturel pour les villages vivant à proximité des littoraux. Cela obligerait les villageois à se déplacer vers les terres intérieures ou bien à engager d'importants travaux financièrement lourds, pour construire un rempart artificiel afin de remplacer ce récif. Pour finir la faune provenant des récifs coralliens permait la subsitance de population vivant pour l'essentiel de la pêche. La disparition des coraux engendrerait famine et problèmes humanitaires.


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  • ECONOMIE : Economiquement le corail trouve son importance car environ 600 millions de personnes vivent de près ou de loin d'une activité liée aux récifs.

     En premier lieu dans le marché du corail, les principaux consommateurs proviennent de pays riches tel que l’Europe, les Etats Unis et le Japon. Ils importent du corail et des espèces qui lui sont liées. Ils se servent des poissons et des coraux pour les aquariums, l’artisanat et la bijouterie ainsi qu’en guise d’objets de décoration.

     En second lieu, les récifs coralliens tel que la Grande barrière de corail en Australie sont une attraction touristique mondialement connue. Ce marché comprenant la vente et le tourisme investie annuellement 1 million de dollars pour  un revenu de plus de 20 millions de dollars à l’échelle mondiale. En Australie, la Grande barrière de corail attire environ 2 millions de visiteurs et génère un chiffre d’affaire de plus de 4 milliard d’euros. Par comparaison la pêche ne génère que 100 millions de dollars...<o:p></o:p>

    Pour finir les coraux permettent de protéger les côtes puisque qu’ils servent de rempart naturelle contre la violence de la mer, lors de tempêtes ou de cyclones. Ils réduisent l’effet de l’érosion marine, ce qui rend service aux villages proches des littoraux leur dispensant de construire un rempart artificiel. 

     

    SCIENCE : Le récif corallien est utilisé depuis longtemps en médecine. Effectivement le corail fait parti de la médecine traditionnelle japonaise mais aussi de la médecine traditionnelle de l’Inde, où il est utilisé comme source de calcium. La biochimie du corail traite plusieurs pathologies nous affectant. Les scientifiques cherchent à élaborer, à partir des coraux et d’autres organismes, de nouveaux médicaments qui pourraient un jour lutter contre le cancer et d’autres pathologies. Enfin sa structure poreuse à base de carbonate de calcium est parfaitement compatible avec le corps humain. Ainsi,  des prothèses osseuses et des yeux artificiels sont créés à partir du corail.


    VITAL : Près d’un cinquième des protéines animales consommées au monde proviennent de la mer. Un milliard de personnes soit plus de 16 % de la population mondiale ne peuvent se nourrir de protéines animales autre que le poisson provenant des récifs coralliens qu’ils pêchent. Dans les îles du Pacifique 90 % de la nourriture est d’origine marine. En effet, les hommes vivants sur des îles se nourrissent principalement de poissons, qui naissent et vivent dans les coraux. La disparition des coraux entraîneraient premièrement la mort des poissons habitant dans les récifs, et ensuite celle des hommes qui perdraient leur principale source d’alimentation.

     

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  • Le corail est un abri pour différentes espèces marines. La mort des coraux entraînerait inévitablement la mort de ces espèces. En effet, les baleines des mers australes et tortues marines apprécient ce lieu car les récifs leur fournissent une protection et ces espèces peuvent y donner naissance en toute sérénité. Ils protègent aussi les côtes de l’érosion et les empêchent d’être submergés.

    Le corail n’est pas vital que pour la nature, mais aussi pour l’Homme.

     


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